Les séparations et les ruptures sont extrêmement difficiles pour les gens, surtout lorsqu’elles impliquent des problèmes financiers, de logement et de nature juridique. Les conseillers du service 211 sont présents en tout temps pour aider les gens à trouver les services gouvernementaux et communautaires dont ils ont besoin lorsqu’ils font face à des transitions difficiles dans leur vie.
Une conseillère du service 211 a reçu l’appel d’une femme qui semblait très émotive et qui pleurait au téléphone. Celle-ci a expliqué qu’elle était séparée, mais qu’elle pensait pouvoir recevoir de son mari sa part des prestations du Régime de pensions du Canada, car elle avait un très faible revenu. Elle a dit qu’elle aimerait obtenir des conseils juridiques à ce sujet et de l’aide pour présenter sa demande à Service Canada. Elle a également déclaré qu’elle avait besoin d’un logement plus abordable et qu’elle avait du mal à joindre les deux bouts.
La conseillère a écouté et a fait preuve d’empathie à l’égard de la situation de l’appelante. Elle a validé les émotions de l’appelante qui se sentait dépassée par le processus de demande des programmes gouvernementaux et du fait qu’elle n’arrivait pas financièrement. L’appelante a exprimé ses sentiments relativement à sa situation, puis la conseillère a cherché à savoir de quel type d’aide elle aurait besoin exactement et ce qu’elle avait fait jusqu’ici dans sa situation. L’appelante a répondu qu’elle ne savait pas par où commencer et qu’elle n’avait encore fait aucune démarche. Elle était disposée à recevoir n’importe quel type de référence.
La conseillère lui a fourni des renseignements sur un programme destiné aux femmes, qui offre une heure d’aide juridique gratuite. L’appelante a également reçu de l’information sur le Centre d’appui des services mobiles de Service Canada pour la région de l’Atlantique, qui aide les personnes vulnérables à connaître les programmes de Service Canada et à s’y retrouver. On lui a également parlé des logements subventionnés et la façon de s’inscrire sur une liste d’attente pour un appartement subventionné.
L’appelante semblait plus calme à la fin de l’appel. La conseillère tenait à s’assurer qu’elle recevrait les services dont elle avait besoin et lui a donc proposé un appel de suivi. L’appelante a poliment refusé en expliquant qu’elle se sentait mieux maintenant qu’elle savait par où commencer et qu’elle rappellerait si elle avait encore besoin d’aide à l’avenir. Elle a remercié la conseillère d’avoir pris le temps de l’aider. Cette dernière l’a invitée à rappeler à tout moment.